Congrès, Innovation : Gustave Roussy au congrès de l’ESMO 2025
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L’oncologie médicale a, depuis plus de 40 ans, pris une place croissante à côté de la chirurgie et de la radiothérapie dans la prise en charge et désormais l’articulation de la stratégie thérapeutique des patients atteints de cancer.
Les traitements systémiques se sont au fil des ans affinés et améliorés, tant en terme d’efficacité que de tolérance. Les combinaisons de chimiothérapie administrées en hospitalisation sur plusieurs jours au début des années 1980 sont maintenant le plus souvent délivrées sur quelques heures, de façon ambulatoire dans des structures d’HDJ, avec des effets secondaires plus rares et mieux contrôlés. Les traitements vont de plus en plus souvent reposer sur les caractéristiques moléculaires des tumeurs et, à côté des combinaisons cytotoxiques individualisées, sont utilisées les thérapies ciblées dont les résultats ont transformé le pronostic de certaines tumeurs ainsi que l’immunothérapie dont le principe est de réactiver le système immunitaire du patient contre les cellules cancéreuses. Les traitements systémiques (qui peuvent être administrés par voie orale comme par voie intra-veineuse ou sous -cutané) sont utilisés aussi bien à des stades précoces de la maladie (en pré-opératoire ou en post-opératoire en prévention de la rechute) comme au stade avancé (c’est-à-dire au stade métastatique lorsque le cancer s’est propagé à d’autres organes).
La recherche translationnelle, directement applicable aux malades, fait maintenant partie intégrante de l’activité du Département de Médecine Oncologique et s’inscrit dans la démarche diagnostique et thérapeutique. Parallèlement, la volonté constante d’améliorer la prise en charge de nos patients est au centre de nos préoccupations dans la perspective d’une oncologie de haute technicité certes, mais dont la dimension humaine est une priorité.
Le département de Médecine oncologique est l’un des 11 départements de Gustave Roussy. Il comprend 10 comités, 1 hôpital de jour (86 places dont 18 lits pour prendre en charge quotidiennement environ 200 patients), et 4 services d’hospitalisation (72 lits au total) et 1 service de prévention personnalisé des cancers appelé « Interception ».
Les équipes :
Le département propose :
Une activité d’hospitalisation traditionnelle (72 lits) assurant :
les chimiothérapies nécessitant des séjours de 24 heures ou plus,
la prise en charge des hospitalisations non programmées, qu’il s’agisse de complications de la maladie, des traitements, en étroite collaboration avec le service des urgences de GR et l’équipe de soins de support de GR,
une prise en charge spécifique des jeunes adultes dans une structure dédiée (équipe inter-disciplinaire AJA dédiée à la prise en charge des adolescents et jeunes adultes).
Une activité d’hospitalisation de jour (86 places dont 18 lits)
Une importante activité de recherche clinique dominée par l’évaluation de nouveaux traitements plus de 25 % des patients en moyenne participent à un projet de recherche clinique. L’activité de la recherche clinique est coordonnée par la Direction de la Recherche Clinique.
Une activité de recherche translationnelle est systématiquement effectuée parallèlement aux essais cliniques
Un processus de conservation de tissu tumoral congelé (banque de tissu institutionnelle).
Une activité d’enseignement : les membres du département participent activement à l’enseignement académique (Faculté de Médecine Kremlin Bicêtre-Université Paris Saclay), mais aussi à l’enseignement interne au département (séances de bibliographie, conférence de pathologie mammaire et cours destinés aux internes et médecins en formation). La plupart des médecins du département ont par ailleurs une importante activité d’enseignement nationale et internationale.