Le département d'hématologie est spécialisé dans la prise en charge de toutes les hémopathies malignes, en particulier les hémopathies myéloïdes et les hémopathies lymphoïdes. Il se caractérise aussi par son activité de recherche, piloté par le comité 110 et son activité d'enseignement.
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Le département prend en charge toutes les hémopathie malignes, en particulier :
Hémopathies myéloïdes :
Leucémie myéloïdes, aiguës et chroniques,
Syndromes myéloprolifératifs
Syndromes myélodysplasiques,
Pathologies mixtes, myélodysplasiques et myéloprolifératives.
Hémopathies lymphoïdes :
Leucémies lymphoïdes, aiguës et chroniques,
Lymphomes malins non Hodgkiniens,
Maladie de Hodgkin,
Myélome multiple.
Activité de thérapie cellulaire :
Allogreffe
CarTcell
Autogreffe.
Le département est composé de six unités d'hospitalisation :
Une unité de jour de 13 places, située au rez-de-chaussée.
Deux unités de soins intensifs, secteurs dits "protégés" :
Unité Paris D1 (10 lits), située au 8ème étage,
Unité Paris D2 (10 lits), située au 8ème étage,
Trois unités d'hospitalisation conventionnelle :
Unité Suzanne Axel (12 lits), située au 8ème étage,
Unité Manche (12 lits), située au 6ème étage.
La recherche est pilotée par le comité 110. L’objectif du programme de recherche du département est de mettre à disposition des patients toutes les options thérapeutiques possibles, y compris des solutions innovantes encore en évaluation. Le médecin peut inviter le patient à participer à un programme de recherche, cela peut se faire de trois façons :
Un essai clinique de phase III qui compare un traitement de référence à un traitement susceptible d’améliorer le résultat sur la base d’études antérieures dont les conclusions sont présentées au patient.
Un essai clinique de phase I ou de phase II, lorsque que le traitement de référence n’a pas permis d’obtenir le résultat espéré. Le département d’hématologie interagit avec le département d’innovation thérapeutique et des essais précoces (DITEP). Le médecin s’assure que le patient réponde aux critères permettent de lui proposer l’accès au nouveau médicament. Il explique au patient ce qu’est cette solution thérapeutique et pourquoi elle lui est proposée.
Une étude non thérapeutique, le médecin demande au patient de prélever un tube de sang ou de moelle supplémentaire pour la recherche. Le but est de réaliser des travaux sur la maladie présentée par le patient. L’analyse approfondie des échantillons issus des patients permet souvent de mieux comprendre les mécanismes de la maladie et de chercher de nouvelles options thérapeutiques que l’analyse de modèles élaborés dans un laboratoire.
Les études réalisées ont reçu l’aval d’un comité d’éthique et toutes les autorisations administratives imposées par la loi. Le patient n’est inclus dans une étude que s’il a donné son consentement signé et peut en sortir à tout moment.
Outre le Ditep, le département d’hématologie travaille donc en relation très étroite avec les équipes de recherche de l’Université Paris-Sud située sur le site de l’hôpital, en particulier les unités Inserm U1170 et U1018 et l’unité CRNS 8200.
Les médecins du département participent à l’enseigne de l’hématologie à la Faculté de Médecine Paris Sud et le département accueille régulièrement des étudiants en formation. Les internes en médecine bénéficient de séances de bibliographie hebdomadaires, de séminaires de formation organisés au niveau de l’Institut, de la région Île de France ou au niveau national, et d’un enseignement au lit du patient. Les équipes de recherche sont rattachées à l’Ecole Doctorale de Cancérologie de l’Université Paris-Saclay au sein de l’Ecole des Sciences du Cancer. Les médecins et chercheurs de Gustave Roussy participent à l’enseignement de troisième cycle (masters et diplômes universitaire) organisés par d’autres universités. Le cas échéant, les médecins du département peuvent être invités à participer à la formation de médecins étrangers dans le cadre des partenariats de l’Institut.
Contacts
Chef de département et de comité : Stéphane de Botton